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Pétition CNRS 2007-2008 "Sauvons la Recherche" - Soutien CRETEF PDF Imprimer Envoyer
Dimanche, 09 Novembre 2008 18:18

"LES CAISSES SONT VIDES" - COMMENT LES REMPLIR

À l’occasion des pressions subies depuis l’automne 2007 par le CNRS visant à mettre celui-ci sous la tutelle du gouvernement et des universités  (ce que certains considèrent comme un prélude à son démantèlement), notre prestigieux organisme a lancé sur son site Internet, une pétition intitulée « Sauvons la Recherche (SLR) » pour s’opposer à ce projet.  Ce dernier est évidemment un pas de plus dans la fuite en avant que nous inflige la mise en jachère de notre économie.   Un de nos membres a donc ajouté à la pétition SLR un commentaire de soutien que nous reproduisons ci-dessous.  …Une manière de vous tenir au courant de nos actions en faveur du rapatriement de notre travail et la relance de notre emploi.

La Rédaction

Texte diffusé sur le site SLR le 22 mars 2008.

« LES CAISSES SONT VIDES ! » - COMMENT LES REMPLIR

Le but de mon commentaire est de vous proposer une piste de solution pour sauver la recherche. Ceci exige d’abord d’identifier la chaîne de causalité qui est à l’origine des contraintes nouvelles que l’État impose à la Recherche. Réduire son engagement dans le public et réaliser des économies, c’est de fait le but poursuivi par l’État. Service public, vous êtes, comme les autres services publics, victime de la raréfaction de l’argent public. Cause principale : les délocalisations et, en chaîne, la fonte des ressources taxables, le tarissement de l’argent public à distribuer. « Les caisses sont vides ! », notre Président lui-même l’a dit. Et la cause de la cause : notre désarmement douanier, qui livre notre économie à une insoutenable concurrence des pays à bas salaires, et qui, pour finir, oblige nos entreprises à fuir.

RÉPONSE DE LA SOCIÉTÉ : DÉSINFORMÉE, DIVISÉE, FOULÉE AUX PIEDS

Ce problème est commun à tous les services publics aussi bien qu’au secteur privé. Et pourtant, lorsque la société civile réclame, elle se limite aux revendications corporatistes. Personne ne s’attaque à la cause fondamentale. Personne n’appelle le retour du travail. Personne n’appelle le retour aux frontières économiques. Les associations professionnelles sont divisées, la propagande dérégulationniste peut donc régner.

SOLUTION : À CE PROBLÈME COMMUN, RÉPONSE COMMUNE

Deux propositions. Premièrement : aux revendications professionnelles individuelles, ajoutons la revendication protectionniste générale. Deuxièmement : au problème commun, faisons de cette revendication une réponse commune tant à la SLR qu’aux autres groupements professionnels. SLR, votre capital sympathie, votre prestige intellectuel et votre intégrité morale sont une irrésistible force de ralliement. D’association en association, de groupement en groupement, de mouvement en mouvement, vous pouvez sonner le rassemblement, fédérer le grand nombre et constituer la force de pression qui entraînera la puissance publique à remplacer sa politique de reculades libre-échangistes par une politique protectionniste de progrès. Une telle dynamique, bien évidemment, ne peut se concevoir qu’avec d’autres partenaires de l’Union européenne.

D’autres forces commencent précisément à se lever avec, semble-t-il, le même dessein. Dernier exemple que je connaisse : la CRETEF, Coalition pour la Relocalisation du Travail en Europe et en France. Elle a une vitrine Internet. Allez la voir sur www.cretef.org. Encourageant…

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Mise à jour le Dimanche, 16 Novembre 2008 17:54
 

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