QUI SOMMES-NOUS – QUE VOULONS-NOUS |
Dimanche, 09 Novembre 2008 18:08 |
CRETEF, c’est une association d’enseignants universitaires, d’employés, de cadres, de chefs d’entreprise et de retraités. C’est aussi la coopération avec des chercheurs CNRS. CRETEF, c’est une chaîne d’hommes et de femmes de tous bords philosophiques décidés à agir contre les décisions économiques européennes et, plus spécifiquement, françaises, qui entraînent la destruction de nos emplois. Certes, d’autres facteurs se conjuguent qui réduisent le travail disponible par tête. Pour ne citer que deux exemples : (1) la croissance démographique en général, (2) la croissance, plus rapide, de la productivité. Mais le plus ravageur de nos emplois, le plus exterminateur, la grande faucheuse, ce sont les délocalisations. « Libre concurrence, dérégulation, mondialisation, nous n’y pouvons rien ! », nous répond-on inlassablement. …« Nous n’y pouvons rien », cette idée toute faite, que de nombreuses élites nous inoculent depuis une trentaine d’années, est fausse. En France, par exemple, voici quelque trois décennies, chômage et pauvreté ne touchaient qu’une infime partie (1 à 2 %) de la population active. Les services publics (assurance maladie, bureaux de poste, gares, enseignement, recherche, etc.), étaient en expansion. Le taux de croissance du PNB par habitant oscillait en moyenne autour des 4,5 à 5 % par an. Aujourd’hui, il est divisé par 4 à 5 – lorsqu’il n’est pas négatif – les services publics rétrécissent comme peau de chagrin, chômage et pauvreté sont massifiés., la certitude de lendemains assurés a disparu, l’avenir est rempli de vide et d’inquiétude. Cet appauvrissement résulte évidemment d’un changement de politique économique, du passage d’une économie douanière, ou protectionniste (qui protège l’industrie et les services nationaux contre la concurrence étrangère), à une économie dérégulée, ou libre-échangiste (qui expose l’industrie et les services nationaux à la concurrence étrangère). Est-ce inévitable ? S’agit-il d’un déterminisme inéluctable, irréversible ? Non, comme vous allez le voir. L’économie n’est pas un phénomène naturel qui échapperait au contrôle de l’homme. Elle n’est pas un raz-de-marée, un ouragan, ou une éruption volcanique. Elle est le résultat d’un empilement de décisions humaines, réfléchies, choisies arbitrairement. Comme si elles étaient voulues. Mais, de même que l’homme a décidé d’aller dans ce sens, il peut aller dans le sens inverse. Il peut choisir de revenir ou non à une économie douanière qui protégerait notre emploi, assurerait un mieux-être pour tous. QUE PROPOSONS-NOUS ?Nous avons parlé plus haut d’économie douanière. Concrètement, cela consiste en quoi ? Depuis les trois siècles de notre industrialisation, les politiques économiques des pays occidentaux industrialisés ont été majoritairement douanières, ou, si l’on préfère, protectionnistes. C’est un fait. Tous les historiens économistes le reconnaissent. Les produits qui arrivaient à nos frontières acquittaient des taxes d’importation et/ou étaient contingentés, voire totalement interdits d’importation. Leurs prix de revient après douane tendaient donc vers la parité avec les nôtres, lorsqu’ils ne les dépassaient pas. Des subventions soutenaient certaines de nos exportations pour maintenir leur production. Nous étions en mesure de concurrencer les productions étrangères. En outre, le contrôle des changes modérait la circulation des capitaux ; pas question de les évacuer à volonté. C’était notre politique économique jusqu’à la charnière des années 60-70. C’était du protectionnisme. C’était le plein emploi. COMMENT ?Nous enfermer dans une stratégie rigide sous couvert de beaux mots serait une erreur. Nous devons, au contraire, savoir évoluer, savoir nous adapter, savoir nous couler dans le moule des changements économiques, politiques et socioculturels. Mais si notre stratégie doit être à géométrie variable, elle appelle d’ores et déjà plusieurs composantes : d’abord et surtout, nous devons devenir fort, et pour devenir fort, nous devrons être nombreux. Nous devrons aussi : - Lancer un mouvement d’opinion, - Constituer une force de propositions, - Exiger le vrai débat sur le protectionnisme et le libre-échange, - Retentir dans les médias, - Aider la Puissance publique à rapatrier notre travail, - Pérenniser notre action. Pour gagner ce combat, il faut nous rejoindre. Constituée en août 2007, CRETEF sort à peine des fonts baptismaux. Aidez-nous à vous aider. L’humanisme des objectifs, la qualité de la réflexion, la pertinence des plans d‘action, sont nécessaires, mais ils ne suffisent pas. Il faut aussi le nombre. Il faut aussi les moyens financiers. Adhérez donc à CRETEF. La cotisation annuelle de 10 Euros (détails plus loin) pour couvrir les frais de fonctionnement, est dérisoire au regard des enjeux. Qui d’entre nous n’a jamais entendu cette résignation : « C’est vrai. Ces délocalisations, c’est terrible. Mais qu’y peut-on ? On est seuls. » Eh bien non ! Fini de subir le déterminisme de la division, les cloisons de l’isolement. Si vous le voulez, désormais vous n’êtes plus seuls. Chacune de vous, chacun de vous, chacune et chacun de nous peuvent devenir une foule. Unissons-nous et nous aurons du poids. Ensemble nous oeuvrerons vers le même but, nous ferons revenir notre travail et nous ferons renaître notre emploi. QUI REJOIGNEZ-VOUS ? QUE SOMMES-NOUS ? CRETEF, Coalition pour la Relocalisation du Travail en Europe et en France, est régie par la loi sur les associations de 1901. Son acte constitutif figure au Journal Officiel du 25 août 2007. Ses fondateurs et conseillers sont tous bénévoles. A-POLITIQUE, telle est CRETEF. L’association n’est ni un parti politique ni un syndicat. Elle n’a pas de programme politique. Elle ne se mêle pas des choix philosophiques et politiques de ses membres. Elle est ouverte à toutes et à tous. CRETEF n’a qu’un seul but : favoriser le plein emploi. Elle soutiendra toute mesure qui lui paraîtra appropriée, dont, pour commencer, la relocalisation de notre travail chez nous. QUI EST INTÉRESSÉ PAR CRETEF ?Vous, amie lectrice, vous ami lecteur. CRETEF vous intéresse si vous avez perdu votre travail, ou si vous risquez de le perdre. CRETEF vous intéresse si vous êtes RMISTE, SMICARD ou MI-TEMPS, vous dont la persévérance et les ressources intellectuelles sont ponctionnées par le libre-échange pour un salaire de misère. CRETEF vous intéresse si vous êtes ouvrier ou employé et CRETEF vous intéresse si vous êtes cadre ou indépendant : oseriez-vous jurer que sans frontières économiques, demain vous aurez encore du travail ? CRETEF vous intéresse si vous êtes étudiant, condamné à vous briser contre le mur du chômage, et CRETEF vous intéresse si vous êtes retraité, menacé par l’évasion du travail qui devrait assurer le paiement de votre retraite. CRETEF vous intéresse, vous parents, inquiets pour l’avenir de votre enfant : - Pourra-t-il travailler ou devra-t-il chômer ? - Pourra-t-il manger à sa faim ou devra-t-il se priver ? - Pourra-t-il se chauffer ou devra-t-il avoir froid ? - Pourra-t-il assurer à ses enfants – vos petits-enfants – un avenir décent ou un avenir mendiant ? SITE CRETEF, SITE À VOUSNotre site est aussi le vôtre. Allez sur le Forum. Laissez-y vos indignations, vos avis, vos suggestions. Vous y verrez les progrès accomplis. Visitez-le souvent. Il est interactif. Il sera aussi notre vitrine à tous. Parlez-en avec vos proches, vos amis, vos connaissances. Diffusez son adresse Internet (www.cretef.org). Il documentera. Il accueillera des débats économiques. Mais il fera aussi un sort aux fausses vérités. Il combattra les slogans délétères de notre emploi. Il démasquera les formules du prêt-à-penser libre-échangiste qui envoie nos familles au chômage. ll se battra pour vous. Il se battra pour vos enfants en devenir et pour vos enfants à venir. Il se battra pour nous tous. Faites comme tant d’autres déjà : renforcez nous, rejoignez-nous, renforcez-vous vous-même. Cela ne dépend que de vous. C’est vous qui décidez. La Rédaction |
Mise à jour le Vendredi, 21 Novembre 2008 16:26 |